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Ruée sur l’Oklahoma : main basse sur les territoires indiens
En 1889, des centaines de milliers de colons européens se sont partagé les territoires indiens en prenant part au Land Run, une furieuse cavalcade dans les plaines de l’Oklahoma.
Leur but ?
Mettre la main sur des terres offertes à la colonisation. 8 000 kilomètres carrés de territoire à coloniser
Le principe est aussi simple que stupéfiant : les parcelles de terrain seront attribuées gratuitement aux colons sur le mode du «premier arrivé, premier servi».
Ce Land Run (littéralement «course à la terre») du 22 avril 1889 reste l’un des épisodes les plus hallucinants – et les plus brutaux – de la conquête de l’Ouest.
En cette année 1889, les grandes explorations dans l’Ouest américain touchaient à leur fin. La ruée vers l’or et la construction du chemin de fer transcontinental appartenaient désormais au passé.
La région centrale des Grandes Plaines (du Montana au Texas) avait été colonisée, notamment sous l’effet du Homestead Act de 1862, une loi donnant aux fermiers européens la propriété des terres qu’ils occupaient après en avoir chassé les Indiens.
L’actuel Oklahoma restait un cas à part. Appelé alors Indian Territory, il était le dernier refuge des Amérindiens après des décennies de violences et de déplacements de populations.
Pour être propriétaire, il suffisait donc d’arriver le premier sur un terrain, d’en prendre possession en plantant un poteau sur le sol sur lequel était écrit «This land is mine» («Cette terre est mienne»).
Des villes sorties de terre en une journée. Dès le lendemain, les premiers bâtiments en durs étaient érigés : banques, saloons, maisons de jeu…
Bonne journée et bon jeu ;)
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